Avortement sécuritaire, le choix vous appartient

Il existe de nombreux mythes autour de l’avortement. Le manque d’informations claires, responsables, opportunes et sûres est le principal facteur de risque pour les femmes qui doivent décider de poursuivre ou non leur grossesse.

Les femmes deviennent-elles stériles après un avortement?

Non. Les procédures d’avortement sont sûres et efficaces si elles sont effectuées correctement dans une institution responsable et de qualité, telle que Profamilia. La femme garde ses organes reproducteurs en parfait état.

Un avortement est-il toujours dangereux pour une femme?

Un avortement est une procédure sûre tant qu’il est pratiqué par du personnel de santé correctement formé. Un avortement pratiqué dans les premiers mois de gestation est une procédure simple et sûre. Dans les pays où l’avortement est légal, la probabilité de décès n’atteint pas une femme pour cent mille avortements pratiqués alors que, dans les pays où il est illégal, ce chiffre monte à 70 femmes pour 100 000 interruptions.

L’avortement sûr et légal n’est-il pratiqué qu’en cas d’urgence?

Non. Les services doivent être disponibles, qu’ils soient ou non considérés comme une urgence médicale, pour autant qu’ils relèvent des trois motifs prévus par la législation colombienne. Les ministères et les municipalités sont tenus d’assurer une disponibilité suffisante des services dans le réseau de santé publique afin que l’accès aux interruptions soit réel et que les soins soient dispensés en temps opportun.

L’avortement provoque-t-il des troubles psychologiques chez les femmes qui y ont recours?

Non. Refuser un avortement sans risque à une femme qui relève de l’un des trois motifs approuvés a des conséquences négatives sur sa santé mentale et diminue les conditions qui garantissent une qualité de vie optimale. L’illégalité, la clandestinité qui en résulte, la solitude et le silence dans lesquels les avortements sont pratiqués en Colombie sont les principales causes de souffrance et / ou de sentiment de culpabilité pour certaines femmes.

Les adolescents ont-ils le droit de demander un avortement?

Oui. Toute femme, quel que soit son âge, peut s’adresser au système de santé et faire valoir son droit à un avortement sans risque, sans aucun obstacle, tant que son cas est conforme à l’un des trois motifs juridiques.

Les femmes, y compris les adolescentes, qui avortent sont-elles irresponsables et égoïstes?

Non. Les femmes qui, pour toutes sortes de raisons, décident d’interrompre une grossesse librement et volontairement, le font après avoir réfléchi et médité sur leurs capacités, leurs désirs et leurs possibilités pour conclure qu’à ce moment-là les conditions ne sont pas réunies pour poursuivre la grossesse.

Y a-t-il une limite de semaines de gestation pour pouvoir avorter ?

Il n’y a pas de limite de temps pour effectuer une procédure d’avortement. Cependant, après 12 semaines de gestation, l’interruption abaisse leur niveau de sécurité de 99,5% à 99%. Par conséquent, au cas où la femme le déciderait, il est préférable d’avorter dès les premiers stades de la grossesse.



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