Décès autoérotiques – Ce qu’ils sont et ce qu’ils ne sont pas.
Les décès autoérotiques sont des décès accidentels qui surviennent lors d’une activité sexuelle solitaire au cours de laquelle un type d’appareil utilisé pour améliorer la stimulation sexuelle du défunt a causé la mort non intentionnelle.
Ces décès sont accidentels, ce ne sont pas des suicides comme certains l’ont pensé. Le praticien n’a pas l’intention de mourir à la suite de cette activité, mais meurt à la suite d’une surdose d’asphyxie ou d’une défaillance du mécanisme de plaisir induit par la victime.
Les décès autoérotiques se présentent sous de nombreuses formes et ne proviennent pas seulement d’une suspension asphyxique, bien que l’asphyxie soit la plus fréquente.
Ces décès peuvent également survenir à la suite de:
Compression Ligature du Cou
Obstruction des Voies Respiratoires
Compression Thoracique
Produits chimiques ou Gaz
Stimulation électrique
Insertion d’un Corps étranger dans le Pénis ou l’Anus
Par sa définition même, ces actes sont solitaires. Certains ont proposé que lorsqu’un décès accidentel survient lors d’un acte sexuel entre deux personnes, où les voies respiratoires étaient obstruées ou où le flux sanguin était restreint pendant l’acte sexuel, devrait être considéré comme un décès autoérotique. Cependant, ces décès peuvent être accidentels mais pas autoérotiques. Auto est défini comme soi, le sien ou par soi-même. Bien que monoérotique puisse être une meilleure description, auto est toujours la terminologie appropriée.
En termes de type d’appareil utilisé. Un mécanisme; qu’il s’agisse d’une ligature, mécanique ou manuelle, doit être utilisé pour améliorer la stimulation sexuelle et l’excitation du praticien.
Gratifiant sexuellement
Certains enquêteurs ont du mal à croire que ces actes sont de quelque manière que ce soit gratifiants sexuellement. Cette pratique est en fait un acte de paraphilie et est pratiquée par une très faible majorité de la population. Il est cependant important de garder à l’esprit qu’il existe trois sources générales de plaisir sexuel.
1. Stimulation des organes génitaux.
2. Manque d’oxygène au système nerveux central.
3. La création d’une atmosphère de peur et d’angoisse.
Généralement, lorsqu’une personne commence à se livrer à ces actes, l’asphyxie ou d’autres mécanismes sont utilisés en combinaison avec la masturbation ou les rapports sexuels. Cependant, les rapports sexuels excluraient l’autoérotique par définition, mais avec le temps, le besoin de se masturber diminuera et l’asphyxie elle-même deviendra l’activité sexuelle.
Il est important de comprendre que la preuve de la masturbation lors de l’événement fatal n’est pas obligatoire. Bien au contraire, il est rare de trouver de telles preuves. Il est courant que le praticien utilise la stimulation autoérotique comme moyen d’excitation sexuelle, puis se masturbe jusqu’à l’apogée après avoir acquis une érection et une excitation efficace. Une forme de préliminaires, si vous voulez.
Classifications
Les décès autoérotiques sont classés en deux types; typique et atypique. Les décès typiques signifient qu’ils s’inscrivent dans un ensemble de normes prédéterminées de décès accidentels en ce qui concerne la victimologie, la méthode, la paraphilie et l’histoire. Les décès atypiques ne répondent pas à ces critères. Nous explorerons plus en détail ces classifications dans les chapitres suivants lorsque la victimologie sera abordée.
Enfin, pour définir les décès autoérotiques, vous devez garder à l’esprit qu’il s’agit de décès non intentionnels – et non de suicide. Mais faites preuve d’une extrême prudence; vous devez statuer sur ces cas en fonction de la probabilité de disponibilité evidence.An la cause exacte de la mort est cruciale, un point de discussion plus loin dans ce livre. Mais mieux vaut exclure un suicide mortel lorsque quelques caractéristiques de la scène existent, alors que les faits absolus ne peuvent pas soutenir un définitif.
Pourrait-il s’agir d’une mort naturelle
Si quelqu’un meurt lors d’un acte autoérotique, ou d’une stimulation sexuelle, à la suite d’une crise cardiaque, d’un accident vasculaire cérébral, d’une arythmie, etc., ce n’est pas une mort autoérotique. Les causes naturelles doivent être réglées
Le sexe et l’activité sexuelle peuvent avoir un impact négatif sur le corps; modification de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle, de la respiration et des niveaux d’adrénaline. Une activité intense peut être une cause fréquente de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux.
N’oubliez pas qu’une mort autoérotique doit entraîner une mort accidentelle causée par l’appareil utilisé pour augmenter le plaisir sexuel. Si une personne meurt à la suite d’une crise cardiaque lors d’un acte de masturbation normal, c’est-à-dire normal sans l’utilisation d’aides autres que la main, la cause du décès serait une crise cardiaque. Le facteur autoérotique n’entrerait jamais en jeu. La même chose serait vraie indépendamment de la robe, de l’activité ou des caractéristiques de la scène présentes. De plus, si quelqu’un meurt lors d’un jeu sexuel avec un partenaire, cela peut très bien être un accident, mais par sa définition même ne peut pas être considéré comme de nature autoérotique car il n’y avait aucune intention d’acte solitaire.
Exemple de cas
Exemple de cas. Un homme dans le milieu des années 60 a été trouvé par sa femme assise sur une chaise portant uniquement des chaussures pour femmes et un soutien-gorge. Un aspirateur était à proximité et en fonctionnement. Le pénis de l’homme était toujours à l’intérieur du tuyau d’aspiration car il était évident qu’il l’utilisait pour faciliter sa masturbation. Le médecin légiste a constaté que la cause du décès était une crise cardiaque. Ainsi, même si certaines des caractéristiques de la scène présentes sont communes aux décès autoérotiques, et qu’il était évident que l’activité autoérotique avait lieu, il s’agissait d’une mort de causes naturelles car l’appareil utilisé, l’aspirateur n’a pas causé la mort en raison d’un dysfonctionnement de son utilisation prévue pour le plaisir sexuel.