Datation au radiocarbone: Quelques problèmes et développements potentiels

La recherche sur la méthode de datation au radiocarbone au cours des 20 dernières années a augmenté de manière presque exponentielle en termes de volume et de diversité, et le nombre de problèmes liés à divers aspects de la datation au radiocarbone a également augmenté. La portée multidisciplinaire de nombreux problèmes de datation au radiocarbone a nécessité la participation de l’expertise de plusieurs domaines de recherche et les problèmes peuvent être regroupés en quelques grandes catégories: variations séculaires du radiocarbone, techniques de laboratoire, étalons de référence, contamination des échantillons, étalonnage et rapports de données, radiocarbone dans les océans, l’eau douce et les sols, correction et évaluation des dates au radiocarbone, datation de divers matériaux, etc.

Cette abondance de problèmes a conduit à des critiques négatives de l’ensemble ou de certains aspects de la méthode. Du côté positif, cependant, la reconnaissance des problèmes a permis de mieux comprendre la méthode et des améliorations significatives ont été apportées en ce qui concerne à la fois la précision et la précision de la datation au radiocarbone. Les recherches actives menées actuellement par différents laboratoires sur de nombreux problèmes, et en particulier les efforts concertés déployés par des groupes de laboratoires pour résoudre des problèmes spécifiques, indiquent clairement l’état sain du champ de datation au radiocarbone.

Certains développements attendus devraient inclure une normalisation supplémentaire des méthodes et des procédures de laboratoire, une amélioration des normes d’étalonnage et de correction des dates au radiocarbone, une meilleure compréhension des variations séculaires du radiocarbone et une certaine extension de la plage de la méthode, bien que la limite pratique commune restera probablement de 30 000 à 50 000 ans BP.



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.