Dengrove

People v. Goetz, 501 N.Y.S. 2d 326 (App. Div. 1986)

Après avoir été blessé lors d’une agression dans le métro en 1981, Bernard Goetz a commencé à porter une arme de poing sans permis. L’ingénieur électricien pâle et léger est monté à bord d’un wagon de métro le 22 décembre 1984. Selon la déclaration de Goetz, quatre hommes afro-américains l’ont entouré, exigeant cinq dollars.

Les jeunes hommes étaient Barry Allen, Troy Canty, Darrell Cabey et James Ramseur. Canty et Ramseur témoignaient qu’ils manipulaient et demandaient l’argent. Goetz se leva, sortit son cinq coups.38 et il tira cinq fois, blessant tous les hommes. Cabey a été touché à la colonne vertébrale, le rendant paralysé de la poitrine vers le bas. Goetz s’enfuit dans le nord de la Nouvelle-Angleterre, échappant à la police pendant neuf jours, avant de se rendre. Les médias l’ont surnommé « Le justicier du métro. »

Un grand jury n’a initialement inculpé Goetz que pour des accusations d’armes à feu, mais le procureur a choisi de poursuivre les accusations de tentative de meurtre et de mise en danger imprudente. Le deuxième acte d’accusation a été rejeté, le licenciement annulé. Les questions clés du procès de 1987 étaient l’intimidation par rapport à la menace et ce qui constituait un motif de légitime défense. Le jury a acquitté Goetz de tentative de meurtre mais l’a reconnu coupable de possession illégale d’armes. Goetz a purgé huit mois d’une peine d’un an. À ce jour, de nombreux militants des droits civiques citent cela comme une erreur judiciaire flagrante.

Cabey a engagé William Kunstler pour le représenter dans le procès civil. Le jury a accordé 43 millions de dollars à Cabey, mais Goetz a fait faillite et, en 2000, n’avait pas payé un centime.



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