Infections des Voies Respiratoires – Prescription d’antibiotiques: Prescription d’Antibiotiques pour les Infections Auto-Limitantes des Voies Respiratoires chez les Adultes et les Enfants en Soins Primaires

L’infection des voies respiratoires (ITR) est définie comme toute maladie infectieuse des voies respiratoires supérieures ou inférieures. Les infections des voies respiratoires supérieures (URTIS) comprennent le rhume, la laryngite, la pharyngite / amygdalite, la rhinite aiguë, la rhinosinusite aiguë et l’otite moyenne aiguë. Les infections des voies respiratoires inférieures (IRL) comprennent la bronchite aiguë, la bronchiolite, la pneumonie et la trachéite. Les antibiotiques sont couramment prescrits pour les ITR chez les adultes et les enfants en soins primaires. Les taux de consultation en médecine générale en Angleterre et au Pays de Galles montrent qu’un quart de la population consultera son médecin généraliste en raison d’une ITR chaque année (Ashworth et al. 2005). Les ITR sont à l’origine de 60% de toutes les prescriptions d’antibiotiques en pratique générale, ce qui représente un coût important pour le NHS. Les coûts de prescription annuels pour la toux aiguë seule dépassent £ 15 millions (Lindbaek 2006).

Des études randomisées contrôlées versus placebo (ECR) montrent que les antibiotiques ont une efficacité limitée dans le traitement d’une grande proportion d’ITR chez l’adulte et l’enfant (voir rubrique 2). Ceux-ci comprennent l’otite moyenne aiguë (OMA), la toux aiguë / bronchite aiguë, le mal de gorge aigu / la pharyngite aiguë / l’amygdalite aiguë, la rhinosinusite aiguë et le rhume. Ces conditions sont en grande partie auto-limitantes et les complications sont susceptibles d’être rares si des antibiotiques sont retenus. Par conséquent, ces cinq ITR communs sont au centre de la présente ligne directrice. La prescription inappropriée d’antibiotiques peut causer des événements indésirables liés aux médicaments, accroître la prévalence d’organismes résistants aux antibiotiques dans la collectivité et augmenter les taux de consultation en soins primaires pour les maladies mineures (Comité consultatif médical permanent, 1998).



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