La Mythologie des médicaments sûrs et bon marché du Canada

En janvier, le Sénat américain a rejeté une loi, comme il l’a déjà fait à plusieurs reprises dans le passé, qui aurait permis l’importation de médicaments sur ordonnance du Canada. Croyant apparemment qu’une mauvaise idée ne peut jamais être trop exposée, certains sénateurs seraient prêts à soumettre l’importation de drogues à un autre vote. Les preuves sur cette question n’ont pas changé et le résultat ne devrait pas non plus.

Le mois dernier, le Service de recherche du Congrès a remis aux législateurs un rapport sur la sécurité de l’approvisionnement en médicaments au Canada qui aurait dû résoudre ce problème une fois pour toutes. Le rapport, compilé par un comité sénatorial au Canada, a illustré les différences entre l’infrastructure rigoureuse de sécurité des médicaments maintenue ici aux États-Unis et les protocoles d’autres pays qui sont, bien, moins étendus. Alors que le Canada et les États-Unis, par exemple, importent des ingrédients utilisés pour fabriquer des médicaments sur ordonnance, les États-Unis. La Food and Drug Administration effectue des centaines d’inspections dans des usines de fabrication étrangères chaque année. Les autorités canadiennes n’en ont mené que 14 en 2013 et 2014.

Ceci est particulièrement préoccupant lorsque la contrefaçon de médicaments devient une crise mondiale. Mettre une faille dans notre système fermé d’inspection et d’approbation des médicaments avec une législation sur l’importation exposera les patients et les consommateurs américains à des risques inutiles.

Ce que le Congrès devrait garder à l’esprit, c’est que des lois existent déjà pour autoriser l’importation de drogues en provenance du Canada. Le Secrétaire à la Santé et aux Services sociaux a le pouvoir d’autoriser les importations de médicaments, en vertu de la Loi de 2003 sur l’amélioration et la modernisation des médicaments sur ordonnance de l’Assurance-maladie, s’il peut être certifié que cette action générera des économies substantielles tout en protégeant la sécurité publique. Aucun secrétaire du HHS dans les administrations démocrates ou républicaines n’a jamais fait cette certification.

Il ne fait aucun doute que l’importation de drogues est l’un de ces problèmes qui plaisent au public et qui semble bon sur le papier. La réalité est, cependant, qu’il offre très peu, voire aucun gain pour les consommateurs tout en entraînant un coût potentiel très élevé qui est tout simplement inacceptable.



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