Lisez l’Histoire étonnante de la Vie de Jeanne d’Arc

Parmi les mots les plus souvent cités par Sainte Jeanne d’Arc, citons: « Je n’ai pas peur. Je suis né pour faire ça! »En effet, cela résume le « fiat » de la courageuse jeune femme en réponse à l’appel divin qu’elle a reçu à l’âge de 13 ans. Beaucoup des saints les plus grands et les plus aimés étaient pauvres, sans instruction et simples. Joan n’était pas différente. Sa piété simple lui a permis de voir et d’entendre clairement la mission de Dieu pour sa vie, qui lui a été présentée par trois saints célestes avec encouragement, instruction et prière jusqu’à son martyre à l’âge de 19 ans. Nous aussi, nous pouvons être renforcés dans notre détermination à suivre l’appel de Dieu – où qu’il nous mène – en nous rappelant la devise de Jeanne :  » Je n’ai pas peur. Je suis né pour faire ça! »

Jeunesse

Jeanne est née en 1412 d’un couple de paysans dans le nord-est de la France (Domremy) au plus fort de la guerre de Cent Ans. Sa famille vivait sur une vaste ferme de 50 acres, que Joan et ses frères et sœurs entretenaient comme aides à leurs parents. Même si Jeanne était pauvre et analphabète, elle était très sainte, même dès son plus jeune âge. Son cœur était accablé par les Anglais qui cherchaient à conquérir la France, ce qui la conduisit à une prière intense alors qu’elle errait dans les terres agricoles, s’occupant des moutons et cherchant solitude et réconfort.

Lorsqu’elle partageait son désir pour le Dauphin de retrouver sa place légitime sur le trône de France, ses amis et ses frères et sœurs la décrivaient généralement comme une rêveuse idiote. Mais son cœur persistait dans ce sens de la justice, influençant ses prières à Dieu. Avant son « appel » officiel qui suivait des visions spécifiques, elle avait le sentiment qu’elle allait en quelque sorte participer à tout ce qui allait arriver concernant la défaite des Anglais et la victoire de la France.

Expériences mystiques

Quand Jeanne avait environ 13 ans, elle a commencé à recevoir des visions de Saint Michel Archange, de Sainte Catherine d’Alexandrie et de Sainte Marguerite la Vierge. Cela s’est produit pendant ses réflexions et ses méditations dans le jardin de son père sur la propriété agricole. Cette série de visions comprenait des expériences visuelles et auditives, dans lesquelles elle voyait les figures saintes et les entendait également lui parler. Leur message était clair: Elle devait conduire l’armée française pour chasser les Anglais de leur pays et apporter la couronne au Dauphin.

Imperturbable, elle se rendit presque immédiatement chez le commandant de la garnison, Robert de Baudricort à Vaucouleurs, lui demandant de se rendre à la Cour royale de France. Comme on pouvait s’en douter, sa demande a été rejetée et moquée. Pourtant, elle persiste plusieurs mois plus tard, revenant convaincre deux des soldats de Baudricort de permettre l’accès à la Cour royale française. Lors de sa deuxième rencontre avec Baudricort, elle révéla sa connaissance du renversement militaire de la bataille de Rouvray avant qu’elle ne se produise. Cela suffisait à convaincre le commandant de la garnison qu’elle recevait en fait des révélations divines, et il la prit finalement assez au sérieux pour la conduire à Chinon et faire face à la Cour royale française.

Expérience militaire

Jeanne, bien sûr, était une jeune fille sans aucune expérience militaire lorsqu’elle affronta Charles VII à la Cour royale. En raison des dangers qui lui sont posés en tant que femme, ses escortes de soldats l’ont aidée à se déguiser en vêtements masculins à l’avance. Une fois arrivée, elle est au courant d’une conversation entre Charles VII et sa belle-mère au sujet d’une expédition de secours qu’ils avaient l’intention de financer à Orléans. Joan a obtenu la permission de se joindre aux troupes dans cette entreprise.

Peut-être parce que la France en tant que nation était dans un tel tumulte et presque désespéré, les commandants militaires voyaient un grand espoir dans l’écoute de Jeanne. Ils sentaient qu’ils n’avaient rien à perdre. Sa sagesse sur les stratégies militaires était sans précédent, et ses prédictions sur Orléans se sont en effet concrétisées. Une défaite miraculeuse des Anglais s’y est produite, malgré la crainte omniprésente de la défaite. Pendant tout ce temps, ses saintes compagnes l’orientaient sur la façon d’accomplir cette tâche. À partir de ce moment, la France a commencé à voir un changement dans les sièges et les batailles auxquels elle a fait face, et l’espoir a repris parmi les peuples qui y vivaient.

Malgré tout, les soupçons sur la connaissance spirituelle de Jeanne ont agité pendant cette période. Certains ont émis l’hypothèse qu’elle était une sorcière ou une sorcière et que sa connaissance divine provenait de sources démoniaques plutôt que saintes. C’était une préfiguration de ce que Jeanne endurerait pendant son procès et son martyre éventuel.

Capture et exécution

Joan était une jeune femme farouchement zélée, ce qui était évident dans ses lettres aux troupes anglaises. Elle les a ouvertement réprimandés pour leurs voies hérétiques et a plaidé – parfois exigé – qu’ils renoncent à ces hérésies et retournent à la plénitude de l’Église catholique. Ses lettres étaient sans réponse, mais elles étaient à l’origine de l’affaire contre elle.

Alors qu’elle se trouvait à Compiègne, à la suite d’une trêve entre les armées française et anglaise, Jeanne fut tirée de son cheval par un archer. Elle se rendit à lui et fut emprisonnée par les Bourguignons au château de Beaurevoir. Les Anglais négocient avec les Bourguignons pour leur faire libérer Jeanne, ce qui la conduit à être jugée par l’évêque Pierre Cauchon, un partisan anglais. Bien que son sauvetage ait été tenté à plusieurs reprises avant son procès, ils ont tous été en vain.

Joan a été interrogée dans sa cellule avant le début du procès officiel. Elle y a fait face à de terribles tourments spirituels et émotionnels, voire à la tentation de fuir son inévitable martyre. Utilisant ses lettres contre elle, les Anglais la jugèrent pour hérésie et trahison. Elle n’a malheureusement pas bénéficié d’un procès équitable, car tous les clercs et juges étaient anglais et bourguignons – aucun n’était français.

En plus du crime capital d’hérésie, Joan a été accusée de travestissement comme infraction. Bien qu’il lui fût nécessaire de cacher son identité de femme en portant l’uniforme militaire masculin, elle fut néanmoins humiliée par cette accusation contre elle. Lorsqu’elle a été reconnue coupable des deux crimes et condamnée à l’exécution, de nombreux témoins ont affirmé que l’ensemble du processus était manifestement injuste.

Jeanne fut brûlée sur le bûcher en 1431 à l’âge de dix-neuf ans. Alors qu’elle était attachée au poteau, Jeanne a demandé à voir un crucifix afin de lui donner force et courage en sachant qu’elle mourait pour le Seigneur. Un soldat anglais eut pitié d’elle et lui construisit une croix en bois brut qu’elle pouvait contempler pendant qu’elle brûlait vive.

Canonisation et Dévotion à Jeanne d’Arc

Malgré les nombreuses controverses entourant la crédibilité de Jeanne, source d’informations divines et rôle dans l’armée française, de nombreux saints qui ont étudié sa vie ont trouvé en elle une âme pure, pleine d’humilité et de charité. Même saint Thomas d’Aquin a défendu son travestissement comme étant nécessaire, compte tenu des circonstances qu’elle était tenue de réaliser par Dieu. Vingt-deux ans après sa mort, la guerre de Cent Ans a finalement pris fin et un nouveau procès a été ouvert pour déterminer si Joan avait bénéficié ou non d’un procès équitable en premier lieu.

Après qu’un panel de théologiens a minutieusement étudié son procès, ils l’ont tous trouvée innocente et l’ont considérée comme une martyre de bonne foi. Cela annulait le procès initial qui la condamnait comme hérétique et ouvrait la cause de canonisation en son nom.

Elle n’a été officiellement canonisée qu’en 1920 par le pape Pie X, mais depuis des siècles, elle était déjà une icône française et une source d’inspiration pour beaucoup. Au XXe siècle, des documents originaux du procès de Jeanne ont été découverts, ce qui a confirmé la conviction qu’elle avait été injustement condamnée et exécutée.

St. Jeanne d’Arc reste un modèle courageux pour de nombreuses femmes de bravoure face à de nombreux dangers, voire à la mort. Aujourd’hui, elle est la sainte patronne de la France, des martyrs, des captives, des militaires, des prisonniers, des soldats, ceux ridiculisés pour leur piété, et le Corps d’armée féminin. Sainte Jeanne d’Arc, priez pour nous!



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