PHYSIS

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Nom grec

Φυσις

Translittération

Phusis, Physis

Nom romain

Natura

Traduction

Origine, Nature (phusis)

PHYSIS était la déesse primordiale de l’origine et de l’ordre de nature. Les Orphiques ont intitulé sa Protogénie « la Première Née. »

Physis était similaire aux divinités primordiales Éros (Procréation), Phanes et Thesis (Création). Le dieu créateur était considéré à la fois comme un homme et une femme.

PARENTS

AUCUN (apparu au début des temps) (Hymne orphique 10, Nonnus Dionysiaca 41.51)

NOMS ALTERNATIFS

Nom grec

Πρωτογενεια

Translittération

Prôtogeneia

Nom romain

Primagena

Traduction

Premier né (prôtos, génos)

CITATIONS DE LITTÉRATURE CLASSIQUE

DÉESSE DE LA NATURE PHYSIS

Hymne Orphique 10 à Phusis (trans. Taylor) (Hymnes grecs du 3ème av.J.-C. au 2ème après J.-C.):
« À la Physis (Nature), Fumigation des Aromatiques. Physis, tout-parent, ancien et divin, ô mère beaucoup mécanicien, l’art est à toi; reine céleste, abondante, vénérable, dans toutes les parties de tes dominions vues. Une lumière indomptée, toute apprivoisée, toujours splendide, toute gouvernante, honorée et extrêmement brillante. Immortelle, Protogénie (Première-née), toujours la même, nocturne, étoilée, brillante, puissante dame. Tes pieds sont encore des traces dans un cours circulaire, par toi sont tournés, avec une force inlassable. Ornement pur de toutes les puissances divines, finies et infinies, vous brillez; à toutes les choses communes, et en toutes choses connues, mais incommunicables et seules. Sans père de ton cadre merveilleux, toi-même le père d’où ton essence est venue; mélange, tout-florissant, suprêmement sage, et lien conjonctif de la terre et du ciel. Leader, reine porteuse de vie, tous nommés, et pour commander la grâce et la beauté célèbres. La justice, suprême en puissance, dont le balancement général obéit aux eaux des profondeurs agitées. Éthérée, terrestre, pour les pieux heureux, douce pour les bons, mais amère pour les mauvais: sage, généreuse, prévoyante, divine, une riche augmentation de nourriture est à toi; et à la maturité, tout ce qui peut jaillir, vous apportez à la décomposition et à la dissolution. Père de tous, grande infirmière et mère gentille, abondante, bénie, esprit tout spermatique: mature, impétueuse, dont les graines fertiles et la main plastique procèdent de cette scène changeante. Pouvoir tout-parent, dans l’impulsion vitale vue, reine éternelle, émouvante, toute-sagace. Par toi, le monde, dont les parties en écoulement rapide, comme des ruisseaux descendants rapides, ne connaissent aucun répit, sur une charnière éternelle, avec un cours régulier, est tourbillonné d’une force incomparable et inlassable. Trônant sur une voiture qui tourne en rond, ta main puissante tient et dirige les rênes d’un commandement large: divers de ton essence, honoré, et le meilleur, du jugement aussi, de la fin générale et de l’épreuve. Dame intrépide, fatale, tout-subjuguante, vie éternelle, destin (aisa), flamme respirante. Providence immortelle, le monde est à toi, et tu es toutes choses, architecte divin. Ô Déesse bénie, écoute la prière des suppliants, et fais de leur vie future ton soin constant; donne des saisons abondantes et des richesses suffisantes, et couronne nos jours d’une paix et d’une santé durables. »

Philosophatus le Jeune, Imagine 3 (trans. Fairbanks) (rhétoricien grec C3rd A.D.):
« Sans doute voyez-vous le bosquet autour du printemps, l’œuvre de la Nature sage (physis), je crois; car la Nature (physis) est suffisante pour tout ce qu’elle désire, et n’a pas besoin d’art ; en effet, c’est elle qui est à l’origine des arts eux-mêmes. »

Nonnus, Dionysiaque 2. 650 et suivants (trans. Rouse) (épopée grecque C5 après J.-C.):
« Alors la Physis (Nature), qui gouverne l’univers et recrée sa substance, ferma les rentes béantes de la surface brisée de la terre, et scella une fois de plus avec le lien de menuiserie indivisible ces falaises insulaires qui avaient été louées de leur lit. »

Nonnus, Dionysiaque 41. 51 et suivants :
« Ici habitait un peuple vieilli à l’aube, que la Physis (Nature) par sa propre reproduction, d’une manière non désirée, engendra sans mariée, sans mariage, sans père, sans mère, à naître: quand les atomes se mêlèrent en une combinaison quadruple, et que le suintement sans pépins forma une progéniture intelligente en mélangeant l’eau avec la chaleur ardente et l’air, et en accélérant la boue grouillante avec le souffle de la vie. À ces Physis (la nature) a donné une forme parfaite. . . maintenant apparut d’abord la récolte d’or des hommes produite à l’image des dieux, avec les racines de leur stock dans la terre. Et ceux-ci habitaient dans la ville de Béroé, ce siège primordial que Kronos (Cronus, le Temps) lui-même a construit. »

Nonnus, Dionysiaque 41. 98 et suivants:
« nouvellement né de la saumure; quand l’eau imprégnée du sillon d’Ouranos (Uranus) fut délivrée d’Aphrodite des profondeurs; quand sans mariage, la semence laboura le déluge avec la fertilité masculine, et d’elle-même façonna l’écume en une fille, et Physis (Nature) était la sage-femmecoming en arrivant avec la déesse, il y avait cette sangle brodée qui courait autour de ses reins comme une ceinture, qui plaçait le corps de la reine dans une ceinture d’elle-même. »

NATURA DÉESSE ROMAINE DE LA NATURE

Natura était l’équivalent romain de la Physis grecque.



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