Top 10 des Poèmes de T.S. Eliot

T.S. Eliot est né à St. Louis, Missouri en septembre 1888. Son nom de naissance complet était Thomas Stearns Eliot. L’enfance d’Eliot n’a pas été paisible. Il a développé un amour pour la littérature après avoir été confiné chez lui. Il était atteint d’une hernie inguinale double congénitale, ce qui signifiait qu’il était incapable de socialiser avec ses pairs et obligé de passer beaucoup de temps seul. Eliot a finalement fréquenté le Harvard College où il a étudié la philosophie indienne et le sanskrit.

En 1910 T.S. Eliot a publié La chanson d’amour de J. Alfred Prufrock. Ce recueil contient certains de ses poèmes les plus connus, et maintenant les plus aimés. Ceux-ci incluent « Portrait d’une dame » et « Rhapsodie par une nuit venteuse. Son deuxième recueil a été publié en 1920 dans lequel il a publié « Whispers of Immortality » et « Gerontion ». Ses œuvres poétiques, le Mercredi des cendres, Coriolan et le livre de Chats pratiques d’Old Possum ont toutes été publiées dans les années 30.En janvier 1965, Eliot a contracté l’emphysème et est décédé chez lui à Kensington à Londres.

Portrait d’une dame

Ce poème a été l’un des nombreux publiés dans Prufrock et d’autres Observations en 1917. Le titre fait référence au roman de Henry James du même nom, publié en 1878. Comme quelques-uns des autres poèmes populaires d’Eliot, celui-ci se concentre sur la haute société et l’absurdité intrinsèque de ses coutumes. À la base, c’est l’histoire d’une amitié entre un homme et une femme plus âgée. Les deux passent du temps ensemble et la femme s’inquiète de son âge, tout en enviant le jeune homme à lui. Il semble que le jeune homme n’apprécie jamais vraiment sa propre jeunesse comme il se doit. À la fin, il s’éloigne et considère leur amitié et la façon dont il l’a traitée pendant la période où ils se connaissaient.

Tante Helen

Un poème moins connu de cette liste, « Tante Helen », est un regard triste sur la mort d’une vieille femme solitaire. L’orateur décrit la maison de sa tante, ses biens, ses serviteurs et ses animaux, mais n’exprime jamais une seule fois une émotion sur sa mort. C’est comme si ce qui s’est passé ne l’intéressait guère à part les détails techniques de l’arrivée de l’entrepreneur de pompes funèbres et les soins qui ont été apportés aux chiens.

Voyage des Mages

« Voyage des Mages » décrit les conditions terribles dans lesquelles les Mages ont voyagé pour rencontrer l’enfant du Christ après sa naissance. Les premières parties du poème décrivent le voyage vers la crèche et les lignes suivantes l’impact de la réunion sur les hommes après leur retour chez eux.

Le poème commence par l’orateur énumérant tous les problèmes auxquels lui et ses hommes ont été confrontés sur le chemin de la crèche dans laquelle le Christ est né. Le temps était glacial et il n’y avait pratiquement ni nourriture ni abri. Chaque fois qu’ils venaient dans une ville, ils étaient refoulés. Même les chameaux souffraient. Quand ils arrivent enfin à la crèche, il n’y a pas de grande présence, mais cela ne signifie pas que l’expérience n’était pas importante. De retour chez lui, l’orateur déclare qu’il aspire à une seconde mort pour pouvoir rejoindre Dieu.

La Figlia Che Piange

« La Figlia Che Piange » décrit la tentative d’un orateur de créer une histoire d’amour parfaite, mais tragique. On pense qu’Eliot a été inspiré pour écrire cette pièce après avoir échoué à trouver une certaine stèle, ou une ancienne dalle de bois avec une ornementation complexe. Selon la stèle, il pourrait y avoir des motifs décoratifs sur la surface ou des images plus reconnaissables. Ce poème a été nommé d’après la stèle particulière qu’il cherchait. Il se traduit de l’italien par « La Fille qui pleure ».

Mercredi des cendres

C’est l’un des plus longs poèmes d’Eliot et a été écrit après sa conversion à l’anglicanisme en 1927. Par conséquent, il est beaucoup plus dévotionnel que ceux qui l’ont précédé. Le poème traite des luttes d’une personne avec la foi et de son désir de se rapprocher de Dieu. Comme le titre l’indique, le sujet du poème est la fête chrétienne, le mercredi des Cendres, le premier jour du Carême. Il est généralement considéré comme une période de temps au cours de laquelle les gens admettent leurs péchés et s’engagent à changer. À la fin, le thème principal est clair. Celui-ci doit se détourner du monde physique et se tourner vers Dieu où la maladie de l’humanité ne peut pas atteindre.

The Waste Land

Cette pièce est l’une des plus populaires d’Eliot et est souvent appelée son chef-d’œuvre. Il a été publié en 1922 et cherche sur les séquelles de la Première Guerre mondiale. Le poème passe par plusieurs haut-parleurs, cinq au total, ainsi qu’un large éventail de paramètres. Ils comprennent la Tamise sale et garée en Angleterre ainsi qu’un désert. Les cinq discours bougent à travers les thèmes de l’innocence, de la guerre de mécontentement et finalement de la mort.

Préludes

Le titre de cette pièce, ‘Préludes’ fait référence à une sorte d’intervalle musical. Dans ce texte, les qualités de la chanson se jouent à travers la gamme de rimes et de rythmes utilisés. C’est un récit imagé que la nature sombre et déprimante de la vie urbaine et l’état de l’âme humaine.

Cette dernière est l’une des images les plus importantes des préludes. Il vient symboliser les parties de la vie qui passent généralement inaperçues. Une autre image commune est le journal. Les pièces qui circulent dans la ville et se déplacent de main en main, symbolisent la lente dégradation de la ville ainsi que sa résilience.

Les sens font également partie intégrante de ce long poème. L’orateur voit, entend et ressent constamment de nouvelles choses. Ses émotions le conduisent tout au long de sa promenade dans le paysage nocturne. À la fin du poème, le lecteur a un peu d’espoir que peut-être le mode de vie intemporel et misérable ne durera pas éternellement.

Murmures d’immortalité

Ce poème a été écrit entre 1915 et 1918. Il a d’abord été publié dans le numéro de septembre de Little Review puis a ensuite été inclus dans le volume d’Eliot, Poems, en 1919. Dans le texte, Eliot décrit le lien entre la vie, la mort, l’amour et le sexe et comment finalement la mort devient la chose la plus importante dans son existence.

Ce poème est très clairement divisé en deux sections distinctes, chacune contenant quatre strophes. Le premier philosophe en ce qui concerne la mort et s’intéresse au sexe et à l’amour. Le titre a été inspiré par une autre pièce populaire et plus romantique, ‘Ode: Intimations of Immortality’ de William Wordsworth.

The Hollow Men

« Hollow Men” décrit un groupe d’hommes qui vivent dans un monde aride en attendant un changement dans leur situation. Le poème est riche en symbolisme et en imagerie. Les hommes sont représentés comme vivant des vies sèches, stériles et brisées. Tout autour semble alors s’effondrer. De la « colonne brisée » au verre brisé sur le sol et à la ”pierre brisée » à laquelle les hommes doivent prier. D’autres images importantes auxquelles le lecteur doit prêter attention sont celles liées au Ciel, ou à un lieu comme celui-ci, et à une présence ténébreuse vaguement définie.

Le poème commence par le locuteur, qui est vraiment un groupe, décrivant comment leur vie est « Les Hommes creux ». Ils sont, ou ils sont comme un groupe d’épouvantails. Les hommes existent quelque part entre la vie et la mort, dans un monde où ils n’ont aucune agence. Il devient clair au fur et à mesure que le poème progresse qu’ils sont incapables d’entrer dans la vraie mort. Il n’y a pas d’argent pour eux pour traverser la rivière. Au lieu de cela, ils doivent attendre que quelque chose change.

La Chanson d’amour de J. Alfred Prufrock

Ce poème, terminé vers 1910, a été écrit sous la forme d’un monologue dramatique. Il est dédié à un examen de l’esprit d’un homme moderne. Cette personne est victime de son propre temps, émotionnellement immature et à la limite névrotique. C’est grâce à Prufrock, le locuteur du poème, que le lecteur acquiert un aperçu de l’esprit de l’homme. Il lutte avec amour pour une femme qu’il ne peut pas approcher et ses pensées le combattent, essayant de l’amener à des conclusions rationnelles. À la fin du poème, la véritable distance émotionnelle de Prufrock par rapport au monde est clairement établie. Eliot utilise l’océan pour symboliser la distance et l’instabilité, c’est ainsi que Prufrock aborde les situations sociales et le monde en général.