Rhinocéros blanc
Rhinocéros blanc, (Ceratotherium simum), également appelé rhinocéros à lèvres carrées, la plus grande espèce de rhinocéros et l’une des deux espèces africaines de rhinocéros. Historiquement, l’espèce a été divisée en deux sous—espèces — le rhinocéros blanc du nord (Ceratotherium simum cottoni) et le rhinocéros blanc du sud (C. simum simum) – mais l’anatomie comparée et l’analyse de l’ADN suggèrent que les deux groupes sont en fait des espèces différentes.
Le rhinocéros blanc, long de 4 mètres (13 pieds) et haut de près de 2 mètres (7 pieds), peut peser jusqu’à 1 600 kg (3 500 livres) ; c’est le seul rhinocéros chez lequel les mâles sont sensiblement plus gros que les femelles. Le rhinocéros blanc est une espèce de pâturage et a un large museau carré. Il préfère les herbes courtes de 7 à 10 cm (3 à 4 pouces) de haut. L’animal utilise beaucoup les arbres d’ombre pour se reposer. Le rhinocéros blanc a tendance à être plus pâle que les autres rhinocéros. Il vit en groupes de jusqu’à 10 individus et se bat avec ses cornes.
L’aire de répartition du rhinocéros blanc n’est pas contiguë. Au sud du fleuve Zambèze, il était autrefois extrêmement commun sur une assez grande zone de bushveld. La population de rhinocéros blancs du Sud en Afrique australe a été réduite à moins de 100 individus vers 1900, mais compte aujourd’hui plus de 19 000 individus, l’une des réussites les plus remarquables de la conservation en Afrique. Certains de ces animaux ont été redistribués dans plusieurs autres parcs et réserves d’Afrique australe.
Le rhinocéros blanc du Nord habitait autrefois le Soudan du Sud et les zones adjacentes de l’Ouganda et de la République démocratique du Congo, s’étendant vers l’ouest jusqu’en République centrafricaine. Cependant, on pense que les populations sauvages ont disparu, et seules deux femelles, une mère et sa fille prénommées Najin et Fatu, résidant dans la réserve d’Ol Pejeta au Kenya, ont été confirmées comme toujours vivantes. (Le dernier rhinocéros blanc du Nord mâle encore connu est décédé en 2018.) Pour sauver la sous-espèce, les défenseurs de l’environnement ont récolté une partie des œufs viables restants de chaque femelle en août et décembre 2019 et les ont fécondés avec du sperme de rhinocéros blancs mâles du Nord qui avaient été collectés précédemment. Trois embryons viables, créés par fécondation in vitro, ont abouti et ont été congelés pour permettre aux progrès du transfert d’embryons de rhinocéros de rattraper leur retard. Les défenseurs de l’environnement prévoient de placer ces embryons dans le ventre des rhinocéros blancs du Sud femelles, ce qui pourrait mener les jeunes à terme.