Lois sur l’engagement en matière de santé mentale

État des États

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Une enquête auprès des États

Février 2014

Chaque nation occidentale, et chaque État américain, a établi des lois et des critères d’engagement civil qui régissent lorsque l’état d’une personne présentant des symptômes psychiatriques aigus ou chroniques justifie une ordonnance d’un tribunal pour imposer un traitement de santé mentale dans un hôpital ou, lorsque des lois habilitantes existent, comme condition de vie dans la communauté. Entre autres dispositions, ces lois précisent combien de temps et selon quels critères les patients peuvent rester hospitalisés pour un traitement psychiatrique contre leur gré; si l’État peut exiger que les patients suivent un traitement ordonné par le tribunal après leur sortie de l’hôpital; et combien de détérioration doit se produire avant qu’un patient puisse être ré-hospitalisé involontairement.

Lois sur l’engagement en matière de santé mentale: Une enquête menée auprès des États a examiné de manière exhaustive les lois utilisées par chaque État en 2014 pour déterminer qui, au sein de la population de l’État, pourrait bénéficier d’un traitement ordonné par un tribunal et pour quelle durée. Chaque État a été évalué en fonction de l’adéquation de ses statuts pour faciliter l’hospitalisation d’urgence à court terme; l’engagement à plus long terme dans un hôpital psychiatrique; et, le cas échéant, des dispositions pour l’option moins restrictive du traitement ordonné par le tribunal (souvent appelé « traitement ambulatoire assisté” ou « AOT”) dans la communauté.

À retenir

Les lois sur l’engagement civil peuvent être universelles, mais la qualité des lois qui les régissent et leur implantation ne le sont pas. La qualité des lois sur l’engagement civil dans la grande majorité des États reste bien en deçà de ce qui est nécessaire pour offrir un chemin facilement accessible vers le traitement et le rétablissement aux personnes atteintes de la maladie mentale la plus grave qui ne peuvent pas se faire soigner.

Faits en bref

  • Seuls 14 États ont obtenu une note cumulative de « B » ou mieux pour la qualité de leurs lois sur l’engagement civil.
  • 17 États ont obtenu une note cumulative de « D » ou de « F » pour la qualité de leurs lois.
  • Seuls 18 États ont reconnu la nécessité d’un traitement comme base d’un engagement civil dans un hôpital, et plusieurs d’entre eux ont des normes moins qu’idéales.
  • Aucun État n’a obtenu la note « A” sur l’utilisation de ses lois sur l’engagement civil.

Recommandations

  • Adoption universelle de normes de nécessité de traitement pour fournir un moyen juridiquement viable d’intervenir en cas de détérioration psychiatrique avant l’apparition d’une dangerosité ou d’un handicap grave
  • Adoption de lois sur les AOT par les États qui ne les ont pas encore adoptées
  • Adoption universelle de normes d’hospitalisation d’urgence qui ne créent pas d’obstacles supplémentaires au traitement
  • Fourniture de lits de traitement psychiatrique pour patients hospitalisés suffisants pour les personnes nécessitant un traitement pour répondre à la norme de 50 lits pour 100 000 habitants

Depuis l’étude

  • Le Nouveau-Mexique en 2016 a promulgué une législation autorisant l’AOT dans l’État, ne laissant que quatre États sans lois sur l’engagement ambulatoire (Connecticut, Maryland, Massachusetts, Tennessee).
  • En 2016, le Congrès a alloué 15 millions de dollars pour financer de nouveaux programmes d’AOT, augmentant ainsi l’intérêt et l’utilisation du programme.
  • Les États ont continué de revoir et de réformer les dispositions de leurs lois sur l’engagement civil, en s’efforçant généralement d’améliorer l’accès au traitement des personnes atteintes de maladies mentales graves aiguës ou chroniques.



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